top of page

Biographie

Bruno Rebolledo

Je suis né à Paris (18e) en 1986 et j'ai grandi dans la banlieue Est de la capitale. J'ai commencé le violoncelle à l’âge de 7 ans à l’École nationale de musique du Val Maubuée et, bien que je n’ai jamais suffisamment travaillé pour devenir musicien, le monde de la musique est vite devenu un univers que je savais ne plus vouloir quitter.

​

Il ne m’a pas fallu longtemps pour découvrir la lutherie en tant que profession et j’ai su à l’âge de 12 ans que j’avais trouvé ma voie.

​

Après avoir obtenu mon DMA à l’École nationale de lutherie de Mirecourt en 2004, j’ai travaillé trois ans pour Christian Erichson à Hanovre. En 2010, j’ai intégré l’atelier de restauration de l’expert mondialement respecté Hieronymus Köstler, basé à Stuttgart, où je travaille encore aujourd’hui.

1I1A1711_klein.jpg
Biographie
Konzept

Concept

En ce qui concerne la fabrication d’instruments modernes, la plupart s’accordent à dire que ce domaine a fait d’énormes progrès au cours des dernières années.

​

D’une part, de nombreuses études ou expériences en acoustique, physique ou chimie ont aidé à remettre certains mythes en perspective tout en confrontant des croyances parfois bien ancrées à des faits concrets. Elles ont permis de mieux définir le son, la façon dont nous le ressentons, le jugeons, et ont contribué à renforcer notre compréhension de la construction du violon : ses formes, ses proportions et les forces impliquées. Or, grâce à ces découvertes, l’approfondissement des connaissances ne semble pas décroître.

​

D’autre part, j’ai personnellement grandement profité de ce que je crois être une tendance générale à multiplier les échanges de connaissances et de techniques entre collègues. Garder pour soi des informations « secrètes » est à mon sens à la fois arrogant et inefficace, sans compter qu’on ne peut en tirer aucune satisfaction.

​

Ce « partage profitable » induit une forme plus saine de concurrence qui pousse en avant de nombreux domaines, tel le neuf. Ceci est évidemment également valable pour la restauration d’instruments anciens, un domaine finalement étroitement lié au neuf. De telles méthodes sont dans l’intérêt des luthiers tout comme des musiciens, mais aussi, et peut-être surtout, dans celui des instruments eux-mêmes et de leur préservation.

​

Honorer la tradition ne signifie pas succomber au conservatisme !

​

Être employé dans un atelier tel que celui de Hieronymus Köstler m’a offert la chance de travailler avec des instruments et musiciens fantastiques, venant du monde entier. Il est fascinant de découvrir la palette de sens associés au mot « son » et à sa qualité. Cela m’a démontré qu’il existe autant de modèles différents que de musiciens.

​

Au moment de commencer un nouvel instrument, j’aime l’idée qu’il sera différent du précédent. J’aime imaginer que mon expérience me permettra d’orienter le caractère qu’il aura et que je suis pour cela constamment forcé de m’adapter. Cela influence à la fois le modèle que je choisis et le bois que je sélectionne en conséquence, tout cela, idéalement, en fonction du musicien dont les mains sont destinées à le jouer.

​

Je crois que chaque luthier a un son qui lui est propre, parfois façonné à travers des détails mis en place intentionnellement et parfois par des éléments qui font inconsciemment partie de son identité artisanale.

​

Je ne crois pas en un son idéal ou en un modèle idéal, mais je crois qu’il existe toujours un musicien pour qui un instrument, s’il est fabriqué dans les règles de l’art, sera un « fidèle compagnon » comme le disait Eugène Ysaÿe à propos de son Guarneri de Gesù.

Instruments

Instruments
Kontakt

Contact

Impressum

  • Weiß Facebook Icon
  • Weiß Instagram Icon

Politique de confidentialé

Lien

Merci pour votre message!

bottom of page